Prendre dans une main imaginaire
l’imaginaire d’une autre main.
Marina Tsvetaïeva —
La thérapie est un espace où vous pouvez parler librement et éclaircir vos pensées. Mon rôle est d’être le témoin attentif de vos mots, de vos images et de votre voix, qui révèlent quelque chose de votre rapport au monde.
En laissant l’inconscient s’inviter dans toute son étrangeté, l’analyse dissipe progressivement le masque des défenses.
C’est dans cet espace de réception qu’une transformation profonde peut s’amorcer…
Ma vision de
La thérapie
Réécrire l’indicible
Pour moi, la thérapie consiste à réécrire l’indicible, l’inconsolable, l’inintelligible à travers une narration qui devient un acte de création. Elle offre un espace où la clarté se fait jour, sans précipitation ni contrainte.
Se positionner face au sens
Choisir d’intégrer ou de rejeter une direction métaphorique vous offre la possibilité de vous positionner. L’interprétation n’est jamais imposée, elle est une invitation : libre à chacun de la prendre ou de la laisser.
Un cadre souple et sécurisant
Pour soutenir mes patients, j’ai créé un cadre souple et structuré, accueillant chaque personne dans le respect de sa sensibilité. Il s'agit d'un espace à la fois sûr et adaptable.
La présence comme acte de travail thérapeutique
Soyez libre de déposer votre parole comme vous le souhaitez, l’essentiel étant de respecter le cadre. Parfois, faire acte de présence soutient déjà le processus de guérison.
Proposer une perspective décalée
En adoptant un point de vue décalé, je vous aide à renouer avec votre créativité et à vous détacher de ce qui vous définit, afin de poser un nouveau regard sur votre parcours de guérison.
F.A.Q.
Les séances durent 40-45 minutes, ce qui vous permet d’explorer librement vos pensées dans un cadre d’écoute bienveillante. Elles se clôturent souvent sur un mot ou une expression significative, offrant un point de repère pour notre travail thérapeutique à venir.
L’analyse crée un espace sécurisant pour explorer en douceur votre authenticité. Nous revisiterons ensemble vos expériences passées pour dégager un nouvel éclairage et faire émerger vos besoins réels. S’engager dans un tel processus apaise les angoisses et offre un soulagement progressif, ainsi qu’une meilleure compréhension de vous-même.
Nos premières relations ont influencé la façon dont on perçoit le monde et dont on se relie aux autres. Si elles étaient sécurisantes, elles ont permis à notre vrai moi de se développer et de s’exprimer librement. Mais quand il y a eu des manques ou des ruptures, les revisiter peut nous aider à comprendre comment elles ont façonné nos défenses et nos choix d’aujourd’hui. En prendre conscience, c’est ouvrir la voie à des comportements plus adaptés.
La durée dépend de votre histoire personnelle, car la thérapie analytique n’est pas un processus rapide. Le temps inconscient est un temps lent, et les premiers changements peuvent être subtils. Mais plus vous avancez, plus vous ressentirez de liberté intérieure et de compassion envers vous-même, ce qui facilite des relations plus authentiques. Bien sûr, un travail régulier conduit à des transformations durables.
Les prises de conscience peuvent surgir pendant la séance ou dans l’après-coup. Les patients témoignent souvent de ce qui résonne en eux après la séance, ce qui signifie que l’élaboration continue au-delà du cadre immédiat. Parfois, des exercices entre les séances peuvent favoriser ce processus.
Absolument, il me semble essentiel d’être en supervision pour affiner ma pratique et échanger sur mes interrogations cliniques. Je participe aussi régulièrement à des formations et colloques, y compris à l’étranger, pour enrichir mes outils thérapeutiques.
Une analyse est réussie lorsque le patient acquiert une souplesse psychique et une meilleure compréhension de ses conflits internes. Elle se traduit aussi par une autonomie émotionnelle accrue, où le patient n’a plus besoin de l’analyste pour fonctionner. Cela se manifeste lorsqu’il choisit naturellement, en accord avec son ressenti, de ne plus venir aux séances.